« La psychothérapie est une option importante dans le traitement de la dépression chez des Parkinsoniens. Les professionnels de la santé devaient envisager de la recommander seule ou en combinaison avec des antidépresseurs », de dire le Dr David Grimes.La psychothérapie interpersonnelle pourrait être meilleure que d’autres types de psychothérapie pour traiter la dépression associée à la maladie de Parkinson, si l’on se fie au tout premier essai clinique du genre. Les Parkinsoniens souffrent souvent de dépression, mais peu de travaux de recherche montrent le type de psychothérapie fonctionnant le mieux.
Le Dr David Grimes a dirigé un essai clinique paru dans Movement Disorders comparant la psychothérapie interpersonnelle, qui se concentre sur l’ajustement aux rôles et relations changeants, avec une forme plus générale de psychothérapie appelée thérapie de soutien non-directive.
Soixante-trois personnes souffrant de la maladie de Parkinson et de dépression, recrutées par L’Hôpital d’Ottawa, ont été aléatoirement assignées à l’un des deux types de psychothérapie pendant 12 séances. Les deux groupes présentaient moins de symptômes de dépression au terme de la dernière séance, mais le groupe de la psychothérapie interpersonnelle a obtenu des scores de dépression beaucoup plus bas.
« La psychothérapie est une option importante dans le traitement de la dépression chez des Parkinsoniens. Les professionnels de la santé devaient envisager de la recommander seule ou en combinaison avec des antidépresseurs », de dire le Dr David Grimes, directeur de la Clinique des troubles du mouvement et de la maladie de Parkinson au sein de L’Hôpital d’Ottawa et chef de la Division de neurologie à l’Université d’Ottawa.
Auteurs: Diana Koszycki, Monica Taljaard, Jacques Bradwejn, Caroline Lee MSc, Giorgio A. Tasca, David A. Grimes
Financement : Instituts de recherche en santé du Canada
Plateux techniques: Ottawa Methods Centre
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