Une équipe internationale dirigée
« La compréhension de la perte de l’odorat chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson est en train de connaître son heure de gloire. Notre équipe interdisciplinaire est à l’avant-garde de ce sujet et fait des découvertes qui pourraient un jour avoir un impact sur le diagnostic, la prévention et, éventuellement, les soins aux patients. » déclare le Dr Michael Schlossmacher.par le Dr Michael Schlossmacher a reçu une subvention de 6 millions de dollars américains de l’initiative ASAP (Aligning Science Across Parkinson’s) en partenariat avec la Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson afin de poursuivre ses travaux sur la perte de l’odorat chez les personnes atteintes de cette maladie.
L’équipe du Dr Schlossmacher poursuivra ce travail dans le cadre du réseau de recherche collaborative (« Collaborative Research Network ») d’ASAP, un réseau international, multidisciplinaire et multi-institutionnel de chercheurs qui collaborent afin d’accélérer le rythme des découvertes sur la maladie de Parkinson et d’insuffler de nouvelles idées dans la filière de la recherche et du développement.
Les travaux financés s’appuieront sur des pistes intéressantes générées par une subvention initiale de 9 millions de dollars américains du réseau de recherche collaborative ASAP reçue en 2021.
Par exemple, les membres de l’équipe d’Ottawa ont trouvé des amas d’alpha-synucléine, une protéine associée à la maladie de Parkinson, dans les cellules nerveuses qui traitent les odeurs dans le nez. L’équipe cherche à savoir ce qui cause ces amas et s’ils sont liés à des symptômes ultérieurs de la maladie de Parkinson.
Des membres de l’équipe en Allemagne et au Texas ont découvert, grâce à l’IRM, qu’une partie du cerveau impliquée dans le traitement des odeurs, appelée cortex piriforme, est plus petite chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ils étudient l’évolution de cette zone dans le temps et la possibilité de l’utiliser pour diagnostiquer la maladie ou en mesurer l’évolution.
Les membres de l’équipe d’Ottawa ont également créé et testé un nouveau test « grattez et reniflez » qui prend cinq minutes et qui fonctionne aussi bien que le test de 40 questions actuellement utilisé. Ils espèrent que ce test plus court sera davantage utilisé dans le cadre des efforts de dépistage précoce de la maladie de Parkinson, étant donné que 80 % des patients présentent une perte de l’odorat qui apparaît de nombreuses années avant l’apparition des symptômes moteurs.
« La compréhension de la perte de l’odorat chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson est en train de connaître son heure de gloire », déclare le Dr Schlossmacher, neurologue et directeur du programme de neurosciences de L’Hôpital d’Ottawa, titulaire de la Chaire de recherche Bhargava sur la neurodégénérescence et professeur à l’Université d’Ottawa « Notre équipe interdisciplinaire est à l’avant-garde de ce sujet et fait des découvertes qui pourraient un jour avoir un impact sur le diagnostic, la prévention et, éventuellement, les soins aux patients. »
Chercheur principal : Michael Schlossmacher (L’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa). Co-chercheurs : Maxime Rousseaux (Université d’Ottawa), Benjamin Arenkiel (Baylor College of Medicine), Brit Mollenhauer (University Medical Center Göttingen), Christine Stadelmann (University Medical Center Göttingen). Collaborateurs : Zhandong Liu (Baylor College of Medicine), Natalina Salmaso (Université Carleton), John Woulfe (L’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa), Armen Saghatelyan (Université d’Ottawa), Gianfilippo Coppola (Yale School of Medicine). Gestionnaire de projet : Julianna Tomlinson (L’Hôpital d’Ottawa).
L’Hôpital d’Ottawa se démarque par ses soins, sa recherche et son enseignement comme hôpital universitaire fièrement affilié à l’Université d’Ottawa et soutenu par la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.