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Pleins feux sur une nouvelle scientifique : La Dre Ann Bugeja cherche à accroître les dons de rein de personnes vivantes et à améliorer le traitement de l’hypertension


le 21 janvier 2025

a Dre Ann Bugeja« Il est facile de considérer l’hypertension artérielle comme allant de soi parce qu’elle est très répandue, mais les soins, le traitement et l’accès aux soins sont très complexes », explique la Dre Ann Bugeja.Comme la plupart des médecins-scientifiques, la Dre Ann Bugeja s’inspire de ses patients pour ses questions de recherche. 

Elle est directrice médicale du Programme de dons d’organes de personnes vivantes qui, en 2021, a mis en place un processus novateur de dépistage en un jour afin de faciliter le processus de don d’organes. Elle mène actuellement des recherches sur le rapport coût-efficacité de ce processus et évalue également des outils pédagogiques destinés aux donneurs et receveurs potentiels de rein. 

En outre, la Dre Bugeja traite les patients souffrant d’hypertension artérielle à la Clinique d’hypertension. Les lignes directrices relatives au traitement de cette maladie chronique se concentrent généralement sur les autres pathologies du patient, telles qu’une maladie cardiaque ou un diabète. Cependant, la Dre Bugeja a constaté dans ses recherches que le sexe et les facteurs socio-économiques peuvent également exercer une influence sur les résultats d’un patient. 

Une meilleure compréhension de cette influence pourrait aider à personnaliser les soins. La Dre Bugeja s’intéresse particulièrement à la manière dont l’hypertension artérielle est traitée chez les immigrants et les réfugiés, qui ont un accès variable aux soins de santé au Canada.

« Il est facile de considérer l’hypertension artérielle comme allant de soi parce qu’elle est très répandue, mais les soins, le traitement et l’accès aux soins sont très complexes », explique-t-elle.

La Dre Bugeja accueille les étudiants et les collaborateurs intéressés par l’étude de l’hypertension et des maladies vasculaires sous l’angle du sexe et du genre.

Elle a été récemment nommée scientifique adjointe au sein du Programme des maladies inflammatoires et chroniques de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Elle est aussi néphrologue à L’Hôpital d’Ottawa et professeure agrégée à l’Université d’Ottawa.

L’Hôpital d’Ottawa se démarque par ses soins, sa recherche et son enseignement comme hôpital universitaire fièrement affilié à l’Université d’Ottawa et soutenu par la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.