Vidéo en anglais seulement.
Quand elle ne fait pas de la natation artistique, Megan Magro est au laboratoire à chercher un remède contre le VIH.
« Dans ce laboratoire, nous faisons de la recherche sur les remèdes contre le VIH. Le projet qui me concerne consiste à étudier ce qu’on appelle un virus oncolytique, c’est-à-dire un virus qui tue les cellules cancéreuses, en tentant de déterminer comment ce virus cible et tue les cellules infectées par le VIH.
Mes travaux pourraient un jour transformer la vie des gens, notamment parce qu’en ce moment, malheureusement, nous n’avons pas de médicament pour guérir les infections à VIH. Les médicaments antirétroviraux sont d’excellents traitements, mais il est très important de trouver un remède pour guérir cette maladie. J’espère que mes travaux nous permettront de faire un pas de plus vers cet objectif pour aider des millions de gens dans le monde.
Avant de me diriger vers ce domaine, je croyais que je voulais exercer la médecine. Pendant que je faisais un stage de perfectionnement bénévole à Londres, au Royaume-Uni, j’ai découvert la virologie parce que beaucoup de patients qui se présentaient avaient besoin de traitements contre des maladies infectieuses. C’est un peu ce qui m’a motivée à offrir mes services à un laboratoire qui faisait de la recherche sur les maladies infectieuses pour ma thèse de premier cycle. Ensuite, j’ai suivi des cours de virologie et d’immunologie pendant les dernières années de mes études de premier cycle, ce qui m’a vraiment aidée à choisir de continuer dans cette voie pour mes études supérieures.
Les médecins ne guérissent pas les maladies, ils les traitent. Pour vraiment guérir les maladies, il faut faire de la recherche. L’un de mes professeurs m’a dit ça un jour, et cela m’est resté en tête. C’est alors que je me suis dit que c’était réellement ce que je voulais faire.
Les liens sont très étroits entre les étudiants diplômés de notre laboratoire. Nous sommes vraiment de bons amis, alors c’est agréable de savoir que chaque jour, quand je viens ici, je peux compter sur leur aide et leur soutien, et que nous passerons du temps ensemble à discuter de nos expériences et d’autres choses.
Je trouve ma carrière vraiment pertinente et enrichissante, car je peux venir tous les jours au travail en sachant que ce que je fais aura peut-être des répercussions sur la collectivité et pourrait nous rapprocher du jour où nous vaincrons le VIH. »
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