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Activités de sensibilisation exceptionnelles


le 28 avril 2006

La recherche médicale est un domaine exigeant, mais un certain nombre de scientifiques, de chercheurs cliniques et d’étudiants trouvent quand même le temps de réaliser des activités de sensibilisation dans la communauté. De fait, pour plusieurs, le fait d’expliquer leurs recherches et de répondre aux questions représente l’une des parties les plus satisfaisantes de leur travail. Les chercheurs de l’IRHO participent à un certain nombre d’activités, que ce soit Parlons Science, une série de conférences sur la biotechnologie à l’intention des étudiants ou encore la Mini école de médecine pour le public et bien d’autres encore.

Des étudiants diplômés s’allient aux écoles locales dans la série Parlons Science

Les bénévoles de Parlons Science (PS) savent très bien comment piquer la curiosité des jeunes gens, que ce soit par des expériences judiciaires sur l’ADN, des trucs de magie en chimie ou des foires scientifiques. La section d'Ottawa de PS a été fondée en 1993 par la Dre Barbara Vanderhyden du Centre de thérapeutique anticancéreuse de l’IRHO et son conjoint, le Dr Paul Morley, scientifique au CNR. Cette année, le PS compte plus de 100 étudiants diplômés bénévoles à Ottawa, dont plusieurs viennent de l’IRHO. Depuis octobre, ils ont réalisé plus de 200 activités directement dans les écoles primaires et secondaires de la région d’Ottawa (et parfois en région plus éloignée).

Marilyne Delorme, étudiante au laboratoire du Dr David Picketts, a été mise en nomination pour le prix du bénévole du PS de l’année. « J’aime le projet Parlons Science parce que les sciences me passionnent et il me donne l’occasion de susciter chez les autres ce même intérêt », explique Marilyne. L’an dernier, elle a particulièrement apprécié le fait d’animer des activités de PS à son ancienne école secondaire à Plantagenet. « C’est une petite école où l’on n’a pas accès à toutes les choses qu’ont les écoles de la ville. C’était donc fantastique de pouvoir leur faire partager cette expérience », a-t-elle conclu.

Six scientifiques de l’IRHO participent à une série de conférences sur la biotechnologie pour les étudiants

Les scientifiques de l’IRHO sont devenus des vedettes régulières de la série annuelle de conférences sur la biotechnologie du Musée des sciences et de la technologie du Canada. Cette année, la série se déroule les 2 et 3 mai et des conférences de six scientifiques, notamment les Drs Michael Rudnicki, Robin Parks, May Griffith, Barbara Vanderhyden, et John Bell figurent au programme. La discussion d’un groupe d’experts, dont le Dr Harry Atkins fera partie, promet d’être particulièrement intéressante. Ses propos porteront sur sa thérapie expérimentale à l’aide de cellules souches pour la sclérose en plaques et il sera accompagné d’un patient souffrant de cette maladie et d’un spécialiste de l’éthique reliée aux cellules souches.

Visite d’une école locale par des dirigeants d’un consortium de recherche sur le Parkinson

Pour expliquer le cerveau à un enfant de quatre ans, il faut une approche interactive. C’est pourquoi, le 4 avril, à l’école primaire Berrigan, le Dr David Park a demandé aux élèves de lever la main en pensant en même temps aux nerfs qui envoyaient des signaux de leur cerveau au reste de leur corps. Et, pour démontrer aux élèves comment on se sent quand on souffre de la maladie de Parkinson, le Dr David Grimes leur a fait comparer la course en espadrilles avec la course en bottes d’hiver et en bottes de ski.

« Cette récente activité de sensibilisation a été des plus satisfaisantes, explique le Dr Park. Les enfants étaient vraiment intéressés et les enseignants nous ont fait des commentaires très positifs. » L’activité était organisée par Shelby Hayter, la mère de trois élèves de Berrigan chez qui on a posé un diagnostic de la maladie de Parkinson l’an dernier. Ce projet avait pour but de mieux faire connaître la maladie de Parkinson et de lever des fonds pour le consortium pour la recherche sur le Parkinson, coprésidé par les Drs Park et Grimes.

La Mini école de médecine de l’Université d’Ottawa

Ce printemps, l’Université d’Ottawa a amorcé la deuxième ronde de sa populaire Mini école de médecine. La session d’automne a porté sur la description des systèmes du corps humain, comme les systèmes immunitaire et circulatoire, mais la nouvelle session du printemps est axée sur des maladies comme le cancer, le diabète et la grippe. Les cours attirent toutes sortes de personnes, dont la plupart n’ont pas officiellement d’expérience scientifique. Les séances sont présentées par 12 professeurs de la Faculté de médecine, dont sept cliniciens-chercheurs de l’IRHO (les Drs Baldwin Toye, Anne McCarthy, Roanne Segal, Shailendra Verma, Paul Roy, Erin Keely et Michael Bell).

« C’est vraiment une bonne expérience, déclare le Dr Toye, qui a donné le premier cours sur les maladies infectieuses en mars. C’est très différent de parler au public de choses que nous avons tendance à tenir pour acquis dans l’exercice de la médecine et la recherche au quotidien. Il faut donc beaucoup de temps de préparation, mais je crois que c’est très important. »

Pour vous faire une idée des préparatifs que s’imposent les professeurs de la Mini école de médecine, lisez le profil du Dr Mark Walker, conférencier lors de la session d’automne, dans le Ottawa Citizen.