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23,1 millions de $ des IRSC pour la recherche à l’Université d’Ottawa


le 20 avril 2006

Des chercheurs et des chercheuses de l’Université d’Ottawa et de ses établissements de recherche affiliés ont reçu des subventions de fonctionnement totalisant 23 172 241 $ des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Le financement sera réparti entre 49 projets de l’Université et de ses partenaires de recherche (l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, le Centre hospitalier pour enfants de l’Est ontarien et l’Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’Ottawa).

M. Harold Albrecht, député de Kitchener-Conestoga, au nom de l’honorable Tony Clement, ministre de la Santé, et de John Baird et Jim Flaherty, ministres responsable pour l’Ontario, a annoncé aujourd’hui l’obtention de cette nouvelle enveloppe de fonds fédéraux de 112 millions de $, accordée aux meilleurs chercheurs de l'Ontario.

Voici un aperçu des projets subventionnés à l’Université d'Ottawa et dans ses établissements affiliés :

Le cancer du cerveau continue d’être une des formes de cancer les plus difficiles à traiter, mais deux chercheurs de l’Université d’Ottawa essaient de changer cette situation. Le Dr David Stojdl, de l’Hôpital pour enfants de l’Est de l’Ontario, vérifiera la capacité des virus d’attaquer sélectivement les cellules cancéreuses du cerveau sans toucher aux cellules saines. Les virus en question se sont déjà révélés efficaces dans des modèles animaux de cancer de l’ovaire, du poumon et de la peau.

Le Dr Ian Lorimer, de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, se concentrera sur le glioblastome multiforme, la forme la plus répandue et la plus agressive de tumeur cérébrale chez l’adulte, qui tue quelque 1 500 personnes chaque année au Canada. L’objet de sa recherche est une molécule baptisée Hsp27 qui, croit il, favorise la croissance vigoureuse du glioblastome et limite l’efficacité potentielle des médicaments contre le cancer. Trouver un moyen de bloquer la molécule pourrait conduire à des façons plus efficaces de traiter le glioblastome.


Edward Lemaire (Université d’Ottawa et Hôpital d’Ottawa) et Jonathan Kofman (University of Waterloo) concevront de nouveaux types d’orthèses genou-cheville-pied. Bien que ces appareils aident les personnes atteintes de troubles de mobilité comme le spina-bifida, l’infirmité motrice cérébrale ou la dystrophie musculaire, à marcher, elles les obligent à le faire avec les articulations du genou bloquées. Grâce à cette subvention, M. Lemaire créera une orthèse genou-cheville-pied qui se bloque pour supporter le poids du corps quand la personne se tient debout, mais qui se débloque lorsqu’elle veut marcher d’un pas normal.

La cause génétique de la dystrophie musculaire de Duchenne a été découverte il y a 20 ans (par le Dr Ron Worton de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa), mais il n’existe pas encore de médicaments qui guérissent cette maladie ou qui la traitent efficacement. La subvention des Instituts de recherche en santé du Canada que viennent de recevoir Bernard Jasmin et son collègue Martin Holcik leur permettra d’explorer la possibilité d’utiliser une protéine, l’utrophine, comme substitut de la dystrophine, une autre protéine musculaire, pour traiter la maladie. En 2004, le Dr Jasmin et sa collègue, le Dr Lynn Megeney, ont fait une importante découverte lorsqu’ils ont compris comment les glucocorticoïdes neutralisent certains des effets dévastateurs de la dystrophie musculaire de Duchenne.

Les travaux de Nancy Edwards à l’Institut de recherche sur la santé des populations et à l’École des sciences infirmières aideront à révéler comment les données de recherche influencent la préparation des dossiers prénataux provinciaux. Mme Edwards s’intéresse plus particulièrement aux données relatives à l’usage du tabac et de l’alcool, deux facteurs de risque importants en santé néonatale. Elle espère que ses travaux feront ressortir la complexité du contexte de la prise de décisions en santé néonatale et contribueront à améliorer le dépistage et les soins destinés aux femmes enceintes à risque.

Ronald Labonte, de l’Institut de recherche sur la santé des populations, examinera dans une recherche multidisciplinaire les obligations politiques et économiques internationales, si elles existent, en matière d’accès aux soins de santé, de même que les déterminants sociaux de la santé à l’échelle internationale. Il espère que ses travaux nourriront le débat sur une approche basée sur les droits en matière de santé et sur les questions d’inégalité dans les soins de santé sur la planète.

Les travaux de Richard L. Hébert, de la Faculté de médecine, ont pour but de trouver des pistes thérapeutiques pour les personnes atteintes du diabète. Il essaye de comprendre pourquoi on retrouve dans les reins des souris diabétiques une plus grande quantité de substances métaboliques de l’acide arachidonique, un acide gras nécessaire dans l’alimentation. La réponse à cette question pourrait être à la base de nouveaux traitements des maladies rénales, dont souffrent environ 30 p. cent des diabétiques au Canada.