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Un héro d’Ottawa entre au Temple de la renommée médicale en 2013


le 18 octobre 2012

Le Canada bénéficie d’une culture de l’excellence en soins de santé, ce qui mériterait d’être célébré plus souvent. Or, c’est justement ce que s’emploie à faire le Temple de la renommée médicale canadienne, seule organisation en son genre au monde.

Chaque année, le Temple de la renommée médicale canadienne élève au statut de lauréat un petit groupe de gens choisis parmi les esprits les plus brillants de notre pays. Les lauréats sont parmi ceux et celles qui ont repoussé les frontières de la découverte et de l’innovation au-delà du possible, afin de rendre le monde meilleur.

Les lauréats de cette année, tout comme les 95 personnes intronisées au Temple depuis 1994, sont véritablement des êtres exceptionnels. Ils ont tous été faits Officiers de l’Ordre du Canada, un honneur qui leur convient bien, puisqu’ils représentent parfaitement l’esprit canadien de détermination et de persévérance, accompagné d’une grande humilité.

Digne d’une reconnaissance mondiale, le Temple de la renommée médicale canadienne a annoncé jeudi que le Dr Antoine Hakim est l’une des six personnes qui seront intronisées en ses rangs en 2013.

Le Dr Antoine Hakim est l’un des plus grands neurologues au monde. Il s’est consacré aux accidents vasculaires cérébraux. Le Dr Hakim est le visionnaire à l’origine de la création du « Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires », un regroupement national de chercheurs et de cliniciens représentant des universités, des gouvernements et des organismes sans but lucratif. Le Réseau a pour d’alléger le fardeau de l’accident vasculaire cérébral pour les individus, les familles et la société. En tant que président-directeur général fondateur et directeur scientifique du Réseau, le Dr Hakim et son équipe ont fait la promotion de la Stratégie canadienne de l’AVC en 2005, en partenariat avec la Fondation des maladies du cœur du Canada. Ce travail a entraîné l’adoption d’une stratégie de l’AVC dans presque toutes les provinces canadiennes. En cinq ans, pour la seule province de l’Ontario, on a pu constater une diminution de 11 % du nombre des admissions de patients ayant subi un AVC et une augmentation de 34 % des références à des cliniques de prévention de l’AVC. Le Dr Hakim dirige le Programme de neurosciences de l'Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa. Il est également professeur en neurologie à l'Université d'Ottawa.

Voici le nom des cinq autres intronisés au Temple de la renommée médicale canadienne en 2013 :
  • Dr David MacLennan (Ont.)
  • Dr Arnold Naimark (Man.)
  • Dr Claude Roy (Qc)
  • Le regretté Dr Ian Rusted (T.-N.-L.)
  • Dre Bette Stephenson (Ont.)
Le Dr Arnold Naimark a transformé une « une école des Prairies axée sur l’approche clinique » (c.-à-d. l’Université du Manitoba) en une école dont les domaines d’excellence en recherche sont sans égal au Canada. Au cours de son mandat de doyen de la Faculté de médecine, il a créé l’Unité médicale Northern, qui est devenue un modèle de prestation des soins de santé aux populations des Premières Nations, aux Métis et aux Inuits. À la présidence de l’Université, le Dr Naimark a bâti, façonné et restructuré un nombre inimaginable d’organisations et d’institutions. Son leadership, sa capacité d’analyse hors pair, sa vision stratégique et sa grande sagesse font de lui une personne toujours très recherchée sur les circuits national et international de la santé où il continue à contribuer aux initiatives qui visent à aborder les problèmes les plus pressants dans le monde en matière de santé.

L’un des plus éminents scientifiques du domaine biomédical au Canada, le Dr David MacLennan, du Département de recherche médicale Banting et Best de l’Université de Toronto, étudie la régulation de la contraction et de la relaxation musculaires par les ions de calcium. Ses recherches montrent que la science fondamentale peut contribuer à sauver des vies. Par exemple, ses découvertes révolutionnaires sur la façon dont les protéines des membranes musculaires pompent et canalisent le calcium et sur les modifications du code génétique de ces protéines dans le cas de maladies musculaires héréditaires permettent de repérer les patients qui risquent l’hyperthermie maligne (HM) ou la mort cardiaque subite provoquée par l’exercice. Les patients atteints d’HM risquent des réactions mortelles aux anesthésiants mais lorsque l’on connaît leur état, on peut leur administrer certains anesthésiants sans danger. Comme des millions d’anesthésiques sont administrés chaque année, le problème de la réaction d’hyperthermie maligne se pose partout dans le monde.

La Dre Bette Stephenson est un modèle exemplaire pour les jeunes femmes en médecine. Tôt dans sa carrière, elle a inspiré une percée dans l’acceptation des femmes en médecine à l’Université de Toronto (où les étudiantes en médecine sont maintenant en majorité) et, en qualité de co-fondatrice du Collège des médecins de famille du Canada, elle a contribué à « rectifier » le déséquilibre du nombre de diplômés choisissant la médecine familiale plutôt que d’autres spécialités. La Dre Stephenson a eu une vie bien remplie et épanouie au cours de laquelle elle a su faire l’équilibre entre ses rôles de médecin de famille (y compris la direction du Département de médecine familiale de l’Hôpital Women’s College), de mère de six enfants, de politicienne (tout particulièrement au poste de ministre de l’Éducation de l’Ontario), en plus de nombreux autres postes de responsabilité (elle a notamment été la première femme à présider le Conseil d’administration de l’Association médicale canadienne, puis à présider l’AMC).

Un des pionniers de la gastro-entérologie pédiatrique, le Dr Claude Roy est un homme de science et un humaniste qui a toujours fait passer le bien de l’enfant en premier. Chercheur, enseignant et clinicien d’exception, le Dr Roy a joué un rôle déterminant dans la transformation de l’Hôpital universitaire Sainte-Justine de Montréal, aujourd’hui devenu un centre de santé de calibre international. Ses recherches, notamment sur la nutrition du nourrisson, sur les maladies chroniques du foie chez les enfants et sur les manifestations gastro-intestinales et hépatobiliaires de la fibrose kystique, ont eu des répercussions majeures sur la santé des enfants, partout dans le monde. Le Dr Roy a toujours trouvé préoccupant que les cliniciens d’aujourd’hui se désengagent de plus en plus de la recherche scientifique. Il a donc voulu intervenir à la fois au niveau systémique national et auprès de ses propres chercheurs, à l’échelle locale. C’est pourquoi il travaille sans relâche à la création de programmes de formation plus efficaces des chercheurs cliniques, car ces professionnels joueront un rôle déterminant pour l’avenir de la science et de l’exercice de la médecine.

Sans le regretté Dr Ian Rusted, il n’y aurait pas de faculté de médecine à Terre-Neuve-et-Labrador, et pourtant cette école est maintenant un chef de file mondial en éducation médicale. Cette réalisation est d’autant plus remarquable qu’il a fallu une vision et une persévérance singulières pour créer une faculté de médecine dans une province pauvre et sous-desservie, à une époque où toutes les écoles de médecine du Canada étaient situées dans de grandes villes bien pourvues en ressources. Depuis sa création, la Faculté de médecine de l’Université Memorial continue de relever un des plus grands défis au monde : former des médecins de façon à leur donner le goût de servir les patients des collectivités rurales et éloignées. Aujourd’hui, l’héritage et l’esprit du Dr Rusted s’incarnent dans les quelque 2 000 diplômés en médecine répartis aux quatre coins de Terre-Neuve-et-Labrador et un peu partout dans le monde pour répondre aux besoins des gens, où qu’ils soient.

« On ne reconnait pas suffisamment à leur juste valeur ces héros qui par leur talent, leur vision stratégique et leur détermination, ont exercé une influence déterminante sur la qualité et l’accessibilité des soins de santé au pays », a déclaré le Dr Alain Beaudet, président des Instituts de recherche en santé du Canada et du Comité de sélection. « Chercheurs, professeurs, bâtisseurs, innovateurs, les membres de ce panthéon unique qu’est le Temple de la renommée médicale canadienne sont des hommes et des femmes d’exception qui méritent toute notre gratitude et notre plus profond respect. »

La cérémonie d’investiture de 2013, présentée par BMO Banque privée Harris, se déroulera à Halifax le 2 mai. Plus de 700 citoyens éminents du Canada seront réunis pour l’occasion, en compagnie du co-président d’honneur, le Dr Richard Goldbloom (et du souvenir de la regrettée Ruth Goldbloom) et d’autres invités de renom, pour une soirée de célébration inspirante parrainée par la région de l’Atlantique du Canada.

« Nous sommes fiers d’appuyer cette célébration de médecins canadiens qui ont tant donné à nos communautés et qui continuent à faire avancer les réalisations de la médecine, partout au pays », a déclaré Daniel Thériault, directeur régional des placements chez BMO Banque privée Harris. « BMO Banque privée Harris félicite les lauréats 2013 du Temple de la renommée médicale et est heureuse de présenter l’Investiture de 2013. »

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On trouvera les photographies des lauréats ici http://www.cdnmedhall.org/six-medical-heroes-named-canadas-2013-hall-fame-inductees et leurs notes biographiques, ici http://cdnmedhall.org/laureates


Pour plus d’information :


Janet Tufts
Directrice générale
Le Temple de la renommée médicale canadienne
519-661-7785 / jtufts@cdnmedhall.org

Paddy Moore
Gestionnaire, Communications et Relations publiques,
Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa
613-737-8899 poste 73687
613-323-5680 (cellulaire)

À propos du Temple de la renommée médicale canadienne
Créé en 1994, le Temple de la renommée médicale canadienne est la seule organisation en son genre dans le monde qui soit vouée à célébrer les héros de la médecine. En rendant un hommage durable aux hommes et aux femmes qui, par leurs découvertes et leurs innovations, ont contribué à améliorer la santé, au Canada et dans le monde entier, le Temple de la renommée médicale canadienne encourage le choix d’une carrière dans les sciences de la santé, favorisant ainsi l’émergence des futurs innovateurs et chefs de file.