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Une étude jette un nouvel éclairage sur la résistance à la chimiothérapie du cancer des ovaires


le 23 novembre 2011

L’étude, dirigée par le Dr Benjamin Tsang, ouvre de nouvelles voies pour relever un des plus grands défis en cancérologie ovarienne : la résistance à la cisplatine, un agent de chimiothérapie courant. Nous savons depuis longtemps que la dérégulation de la protéine p53 joue un rôle clé dans l’apparition de cette résistance, mais les travaux du Dr Tsang révèlent l’influence importante d’une autre protéine, appelée PARC, qui contrôle l’emplacement de p53 et son action dans les cellules. Cibler la protéine PARC pourrait donc prévenir ou éliminer la résistance en question. Consultez le Journal of Biological Chemistry pour en savoir plus.

Un autre article publié récemment par l’équipe du Dr Tsang révèle pour la première fois qu’un gène appelé PPM1D joue aussi un rôle dans la résistance des cellules cancéreuses dans les ovaires en perturbant la mort cellulaire. Consultez la revue Oncogene pour en savoir plus.

L’étude était financée par les Instituts de recherche en santé du Canada, la Fondation nationale de la recherche de la Corée et le ministère de l’Éducation, des Sciences et des Technologies de la Corée. Toutes les recherches menées à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO) sont aussi financées par la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.