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Ottawa recrute un scientifique de renommée internationale dans le domaine de la recherche sur les cellules souches


le 11 octobre 2011

L’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO) et l’Université d’Ottawa ont l’énorme plaisir d’annoncer l’embauche du Dr William Stanford, scientifique de renommée internationale, au poste de scientifique principal du Centre de recherche sur les cellules souches Sprott de l’IRHO et de professeur de médecine cellulaire et moléculaire à la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa.

Les recherches du Dr Stanford visent principalement à comprendre les facteurs qui contrôlent les cellules souches et à appliquer ces connaissances à l’amélioration de la santé humaine. Plus précisément, le groupe du Dr Stanford utilise des approches mathématiques et de laboratoire afin de tenter de comprendre comment les gènes et les protéines à l’intérieur d’une cellule souche se combinent avec d’autres facteurs pour déterminer si cette cellule produira des tissus cérébraux, musculaires, sanguins ou autres. Grâce à cette approche, le Dr Stanford a identifié plusieurs régulateurs de cellules souches maîtresses, dont certains qui jouent un rôle dans le développement de maladies comme le cancer et qui pourraient servir de cibles pour l’élaboration de nouveaux traitements.

Un autre aspect de la recherche du Dr Stanford porte sur l’utilisation de techniques de reprogrammation génétique afin de transformer des cellules cutanées et sanguines humaines adultes en cellules souches de type embryonnaire puissantes. Ces cellules souches dites « pluripotentes induites » (Spi) peuvent être cultivées en laboratoire et amenées à se différencier pour former tous les types spécialisés de cellules de l’organisme humain. À l’avenir, la technologie des cellules Spi pourrait être mise à contribution afin d’offrir une réserve illimitée de cellules et de tissus personnalisés pour remplacer ceux qui ont été endommagés par la maladie, une blessure ou le vieillissement. Les cellules SPi produites chez les personnes aux prises avec des maladies génétiques peuvent également être utilisées pour étudier ces maladies en laboratoire et développer de nouveaux médicaments thérapeutiques. Les travaux actuels du Dr Stanford sur les cellules Spi comprennent des applications pour l’arthrite, les maladies cardiovasculaires et le cancer ainsi que des maladies génétiques rares comme la progérie (vieillissement prématuré) et la lymphangioléimyomatose (type de cancer du poumon qui n’affecte que les femmes).

« Je crois que nous sommes sur le point de réaliser de réelles percées dans l’utilisation des cellules souches pour mieux comprendre les maladies et élaborer de nouveaux traitements », a affirmé le Dr Stanford. « Ottawa est en train de devenir un grand centre de recherche sur les cellules souches et la région offre un soutien exceptionnel aux scientifiques fondamentalistes comme moi-même qui veulent transférer leurs recherches en nouveaux traitements. C’est pourquoi j’ai accepté de venir ici. J’ai très hâte de travailler avec tous les autres scientifiques et cliniciens d’Ottawa qui ont eu du succès dans ce domaine. »

« Nous sommes ravis d’accueillir le Dr Stanford au sein de notre équipe », a fait savoir le Dr Duncan Stewart, président-directeur général et directeur scientifique de l’IRHO, vice-président, Recherche à L’Hôpital d’Ottawa et professeur de médecine à l’Université d’Ottawa, et lui-même un éminent chercheur dans le domaine des cellules souches. « Ses recherches sont véritablement à la fine pointe de la science sur les cellules souches et son esprit de collaboration fait de lui un excellent choix pour l’IRHO. »

« L’Université d’Ottawa s’est adjoint un chercheur exceptionnel en la personne du professeur Stanford, dont la vaste expertise en recherche sur les cellules souches et en médecine régénérative conduira sans aucun doute à des pistes prometteuses et stimulantes dans le traitement des pathologies qui causent le plus de décès au Canada : les maladies du cœur et le cancer », affirme la Dre Mona Nemer, vice-rectrice à la recherche à l’Université d’Ottawa.

Avant de déménager à Ottawa, le Dr Stanford était professeur titulaire en génie biomédical à l’Université de Toronto. Il a fait des études à l’Institut de recherche Samuel Lunenfeld à Toronto (en tant que stagiaire postdoctoral du Dr Alan Bernstein); à l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill (où il a obtenu un doctorat en immunologie) et à l’Université Duke de la Caroline du Nord (où il a obtenu un baccalauréat en chimie).

En plus de ses nominations actuelles à l’IRHO et à l’Université d’Ottawa, le Dr Stanford est scientifique principal de la plateforme de reprogrammation cellulaire au Centre pour la commercialisation de la médecine régénératrice de l’Ontario ainsi que directeur de mutagenèse par piégeage génétique au Centre de modélisation des maladies humaines, situé à Toronto.

Le Dr Stanford a reçu plusieurs distinctions importantes pour ses travaux, notamment le prix d’excellence en recherche du premier ministre de l’Ontario décerné par le ministère de la Recherche et de l’Innovation de cette province ainsi que le plus grand prix de recherche de l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite. Il a publié une soixantaine de manuscrits sur ses recherches dans des revues réputées et a de nombreuses demandes de brevet à son actif. Le Dr Stanford consacre également du temps à l’enseignement et à la supervision d’étudiants diplômés et de stagiaires postdoctoraux. Il participe à des activités communautaires dans le domaine scientifique, notamment au programme Parlons Sciences.

Au sujet de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
L’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO) est affilié à l’Université d’Ottawa et entretient des liens étroits avec ses facultés de médecine et des sciences de la santé. L’IRHO regroupe plus de 1 500 scientifiques, chercheurs cliniciens, étudiants diplômés, stagiaires postdoctoraux et employés de soutien qui se consacrent à la recherche pour améliorer la compréhension, la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies. www.irho.ca

Renseignements
Jennifer Paterson
Directrice, Communications et Relations publiques
Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
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