Aux dires d’une étude parue dans le Journal of Advanced Nursing, des membres du personnel soignant, des jeunes et des aidants naturels ont identifié quatre éléments importants à prendre en considération au moment de mettre en place un programme de soins tenant compte des traumatismes dans une unité de santé mentale pédiatrique.
Le travail de collaboration entre des chercheurs du CHEO, de l’Université d’Ottawa et de L’Hôpital d’Ottawa sous l’égide de Yehudis Stokes, Ph. D., a consisté à interroger 21 professionnels de la santé, 3 jeunes et 1 aidant naturel. Le premier élément pris en considération a été la centralité des relations favorisant la sécurité psychologique, réconfortantes et dignes de confiance dans le cadre de la prestation de soins tenant compte des traumatismes à des jeunes et à des aidants naturels, et parmi le personnel soignant et la direction mettant en place de tels soins.
Le second élément a consisté à préciser les points à inclure dans le programme de soins tenant compte des traumatismes comme des évaluations, des plans de soins et l’élaboration du programme. Le troisième élément a porté sur les facteurs susceptibles de faciliter ou de freiner la mise en application de soins tenant compte des traumatismes, au sein de l’unité de santé mentale comme dans tout l’hôpital, par exemple l’environnement physique et la formation du personnel.
Le quatrième élément a mis en exergue l’importance de partenariats communautaires pour la prise en charge des jeunes après leur sortie de l’hôpital, ainsi qu’une meilleure intégration communautaire des soins tenant compte des traumatismes. Selon les auteurs, solliciter le point de vue des personnes concernées par des interventions en santé peut contribuer à jeter les bases de virages efficaces dans la prestation de soins.
Auteurs: Yehudis Stokes, Paula Cloutier, Dhiraj Aggarwal, Jean Daniel Jacob, Andrea C. Tricco, Michelle K. Ward, Allison Kennedy, Stephanie Greenham, Marjorie Robb, Roxanna Sheppard, David Murphy, Jennifer Boggett, Ian D. Graham, Krystina B. Lewis
Financement : Cette étude a reçu l’appui du fonds de recherche des associés en psychiatrie du CHEO.