« Au cours de la dernière décennie, la recherche a démontré que des stratégies comme la diminution de l’hypertension intracrânienne et l’activation des anticoagulants peuvent faire toute une différence pour les personnes ayant fait une hémorragie cérébrale, mais seulement en cas d’intervention rapide », dit le Dr Dar DowlatshahiLa plupart des experts s’entendent pour dire que « chaque minute compte » quand il s’agit de prendre en charge un patient ayant fait un AVC, mais ce principe n’est pas toujours appliqué de la même manière en fonction du type d’AVC.
Un groupe d’experts mondiaux appelle aujourd’hui à un changement dans le cadre d’une déclaration consensuelle parue dans la revue Stroke. Après avoir examiné toutes les données probantes, les membres de ce groupe ont conclu que les AVC provoqués par un saignement dans le cerveau (ou hémorragie cérébrale) devraient être traités avec le même caractère d’urgence qui est habituellement utilisé lors d’AVC ischémiques plus fréquents causés par un caillot de sang.
« Au cours de la dernière décennie, la recherche a démontré que des stratégies comme la diminution de l’hypertension intracrânienne et l’activation des anticoagulants peuvent faire toute une différence pour les personnes ayant fait une hémorragie cérébrale, mais seulement en cas d’intervention rapide », dit le Dr Dar Dowlatshahi, coauteur de l’étude, neurologue spécialisé en AVC et scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa, ainsi que professeur à l’Université d’Ottawa.
Le Dr Dowlatshahi précise que L’Hôpital d’Ottawa a déjà mis en œuvre ces normes plus strictes pour la prise en charge des hémorragies cérébrales, qui constituent le type d’AVC le plus mortel.
Consultez le communiqué (en anglais) pour en apprendre plus à ce sujet.
Auteurs: Qi Li, Aleksandra Yakhkind, Anne W. Alexandrov, Andrei V. Alexandrov, Craig S. Anderson, Dar Dowlatshahi, Jennifer A. Frontera, J. Claude Hemphill, Latha Ganti, Chris Kellner, Casey May, Andrea Morotti, Adrian Parry-Jones, Kevin N. Sheth, Thorsten Steiner, Wendy Ziai, Joshua N. Goldstein and Stephan A. Mayer
Financement : La présente étude n’a pas bénéficié de financement particulier. Toutes les recherches menées à L’Hôpital d’Ottawa sont rendues possibles grâce au généreux soutien des donateurs de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.
L’Hôpital d’Ottawa se démarque par ses soins, sa recherche et son enseignement comme hôpital universitaire fièrement affilié à l’Université d’Ottawa et soutenu par la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.