Depuis plus de 30 ans, les caspases sont connues pour être de minuscules « tueurs cellulaires » qui n’attendent qu’un signal pour décomposer les protéines d’une cellule et inhiber une « mort cellulaire programmée ».
Cependant, une nouvelle étude menée par l’équipe de Lynn Megeney montre que les caspases peuvent aussi aider à garder en vie des cellules en décomposant ou en dispersant des agrégats toxiques de protéines corrélés avec des maladies neurodégénératives.
Tel qu’expliqué dans la revue Microbial Cell, Lynn Megeney et son équipe ont utilisé un modèle de levure pour montrer que la caspase humaine 3 peut décomposer des agrégats toxiques de protéines corrélés avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Cette étude a aussi fait la lumière sur la question controversée de la grande toxicité de ces agrégats, en montrant leur interférence avec les « centrales d’énergie » de la cellule (les mitochondries).
« Il est fascinant de voir comment une protéine peut tuer ou protéger une cellule, selon la situation, de dire Lynn Megeney, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa et professeur à l’Université d’Ottawa. Une telle compréhension pourrait contribuer à l’élaboration de nouvelles approches thérapeutiques concernant la SLA et d’autres maladies neurodégénératives ».
Auteurs: Steve Brunette, Anupam Sharma, Ryan Bell, Lawrence Puente, Lynn A Megeney.
Plateaux techniques: Proteomics
Financement: Instituts de recherche en santé du Canada, Bourses d’études supérieures de l’Ontario, Bourses d’études supérieures de la Reine Elizabeth II. Toutes les études menées à L’Hôpital d’Ottawa sont rendues possibles grâce au généreux soutien des donateurs de La Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.
L’Hôpital d’Ottawa se démarque par ses soins, sa recherche et son enseignement comme hôpital universitaire fièrement affilié à l’Université d’Ottawa et soutenu par la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.