« Ces conclusions permettent de penser que la metformine pourrait être un médicament potentiellement sécuritaire et bien toléré pour prévenir la fibrose de l’ovaire. » – Barbara Vanderhyden, Ph. D.La metformine, un médicament contre le diabète, prévient la fibrose de l’ovaire en ajustant les cellules immunitaires de cet organe. C’est ce que révèlent les résultats d’une étude sur des souris menée par David Landry, Ph. D. et boursier postdoctoral au sein du groupe de Barbara Vanderhyden, Ph. D., qui a été publiée dans la revue Science Advances.
Cette découverte est importante parce que la fibrose de l’ovaire, c’est-à-dire l’accumulation de tissus cicatriciels qui accompagne le vieillissement, est associée à un risque accru de cancer de l’ovaire. L’équipe de Mme Vanderhyden avait déjà découvert que la metformine pouvait arrêter la fibrose de l’ovaire chez la femme, mais elle n’avait pas percé le mystère de ce processus.
Les chercheurs ont cette fois utilisé le séquençage de cellules uniques pour analyser les ovaires de souris âgées traitées à la metformine. Ils ont découvert que ce médicament modifie les types de cellules productrices de collagène qui sont présentes dans les ovaires et entraîne la création d’un nouveau type de cellule immunitaire. Ces changements pourraient constituer le processus qui permet de prévenir la fibrose de l’ovaire.
« Ces conclusions permettent de penser que la metformine pourrait être un médicament potentiellement sécuritaire et bien toléré pour prévenir la fibrose de l’ovaire. » – Barbara Vanderhyden, Ph. D., scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa, professeure à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche Corinne Boyer sur le cancer de l’ovaire
Auteurs: David A Landry, Edward Yakubovich, David P Cook, Sijyl Fasih, Jeremy Upham, Barbara C Vanderhyden
Plateaux Techniques: StemCore Laboratories, Flow Cytometry and Cell Sorting Facility
Financement: Les recherches réalisées à L’Hôpital d’Ottawa sont rendues possibles grâce aux dons généreux de la collectivité à la Fondation de L’Hôpital d’Ottawa. La présente recherche a été réalisée grâce aux dons de feu Margaret Craig, une enseignante qui souhaitait financer la recherche novatrice à haut risque sur le cancer de l’ovaire. L’étude a aussi obtenu le soutien des Instituts de recherche en santé du Canada.
L’Hôpital d’Ottawa se démarque par ses soins, sa recherche et son enseignement comme hôpital universitaire fièrement affilié à l’Université d’Ottawa et soutenu par la Fondation de l’Hôpital d’Ottawa.