« Les lésions rénales graves sont dévastatrices et actuellement impossibles à traiter. Cette recherche donne de l'espoir. »- le Dr Kevin BurnsDe nouveaux travaux dirigés par le Dr Kevin Burns montrent que l’administration intraveineuse d’un type de microARN peut protéger les souris de lésions rénales aigües, un trouble grave et incurable. L’étude, publiée dans Kidney International, porte sur le micro-ARN-486-5p, un minuscule morceau d’ARN que produisent naturellement certaines cellules pour favoriser la guérison et la réparation. L’équipe du Dr Burns avait déjà découvert que ce microARN avait un potentiel thérapeutique prometteur lorsqu’il était intégré dans de minuscules morceaux de cellules appelés exosomes. La nouvelle étude est cependant la première à montrer que cela fonctionne même sans les exosomes. Elle a été réalisée à l’aide de techniques génomiques sophistiquées pour montrer que le microARN modifie des gènes précis associés à l’inflammation et à la mort cellulaire programmée dans le rein. Si d’autres études en laboratoire sont prometteuses, les chercheurs espèrent pouvoir mettre le microARN-486-5p à l’essai chez l’humain.
« Les lésions rénales graves sont dévastatrices et actuellement impossibles à traiter », affirme le Dr Kevin Burns, néphrologue, scientifique principal et directeur du Centre de recherche sur les maladies du rein à L’Hôpital d’Ottawa et à l’Université d’Ottawa. « Cette recherche donne de l'espoir. »
Auteurs: Viñas JL, Spence M, Porter CJ, Douvris A, Gutsol A, Zimpelmann JA, Campbell PA, Burns KD.
Plateaux techniques: StemCore, Bioinformatics Facility
Financement: Canadian Institutes of Health Research, Kidney Foundation of Canada, The Ottawa Hospital Foundation
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