Un appareil d’échange de plasma (illustré ci-dessus) peut enlever les anticorps du sang, incluant ceux associés aux caillots de sang rares liés aux vaccins.Des chercheurs canadiens ont publié la première étude sur l’utilisation de l’échange de plasma pour traiter des caillots de sang rares liés aux vaccins contre la COVID-19.
Publié dans la revue New England Journal of Medicine, le rapport d’étude a porté sur trois patients : un patient de L’Hôpital d’Ottawa, un à Toronto et un autre au Québec. Tous les patients ont reçu des traitements classiques contre les caillots de sang liés aux vaccins, et ce, sans succès.
Les chercheurs se sont dit que puisque les caillots de sang sont causés par les anticorps dans le sang, enlever les anticorps du patient à l’aide d’un appareil d’échange de plasma pourrait aider. Tous les trois patients se sont rétablis durant leur hospitalisation, quoique l’un d’eux a subi une amputation.
La formation de caillots de sang après un vaccin est un phénomène très rare qui survient chez environ 1 patient sur 100 000 ayant reçu une dose. Les taux de survie varient entre 30 et 60 %.
Les chercheurs laissent croire que l’échange de plasma pourrait traiter efficacement ces caillots de sang quand d’autres traitements échouent. Or, d’autres études sont nécessaires pour confirmer cette thèse.
Authors: Patriquin CJ, Laroche V, Selby R, Pendergrast J, Barth D, Côté B, Gagnon N, Roberge G, Carrier M, Castellucci LA, Scarvelis D, Mack JP.
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