« Étonnamment, nos expériences indiquent que la capacité du muscle à s'adapter à l’état de jeune et de satiété dépend de mécanismes agissant au niveau des cellules souches », a déclaré Rudnicki. « Ces nouvelles connaissances signifient que nous pourrons peut-être un jour développer des médicaments qui ciblent ces mécanismes pour modifier la vitesse à laquelle nous vieillissons. »
Il a souvent été rapporté que le jeûne intermittent (ou le fait de sauter des repas) augmenterait la longévité chez certains animaux, mais l'observation selon laquelle il affecte également la fonction des cellules souches musculaires a été moins bien étudiée. Aujourd'hui, une étude de l'équipe de Michael Rudnicki, Ph.D., révèle pour la première fois les liens moléculaires entre le jeûne et la fonction des cellules souches musculaires.
L'étude montre que lorsque les muscles brûlent les graisses plutôt que le sucre (comme cela se produit pendant le jeûne), le corps produit différents métabolites (plus de NAD+ et moins de groupes acétyle) et ces changements affectent directement PAX7, le principal régulateur des cellules souches musculaires. L'équipe de Rudnicki a identifié deux gènes qui ajoutent et suppriment les groupes acétyle de PAX7, et montrent que ces modifications altèrent la fonction des cellules souches musculaires et modifient le métabolisme dans le muscle squelettique.
« Étonnamment, nos expériences indiquent que la capacité du muscle à s'adapter à l’état de jeune et de satiété dépend de mécanismes agissant au niveau des cellules souches », a déclaré Rudnicki, scientifique principal et directeur du Programme de médecine régénératrice à L'Hôpital d'Ottawa et professeur à l'Université d'Ottawa. « Ces nouvelles connaissances signifient que nous pourrons peut-être un jour développer des médicaments qui ciblent ces mécanismes pour modifier la vitesse à laquelle nous vieillissons. »
Source : Nature Communications
Auteurs : Sincennes MC, Brun CE, Lin AYT, Rosembert T, Datzkiw D, Saber J, Ming H, Kawabe YI, Rudnicki MA.
Ressources fontamentales : Bioinformatique, Cytométrie en flux, Protéomique, StemCore
Financement : Fonds de recherche de l'Ontario, Institut de médecine régénérative de l'Ontario, Association française de la dystrophie musculaire, Instituts de recherche en santé du Canada, Programme des chaires de recherche du Canada, National Institutes for Health des États-Unis, Muscular Dystrophy Association, Stem Cell Network. Toutes les recherches à L'Hôpital d'Ottawa sont également rendues possibles par de généreux donateurs à La Fondation de l'Hôpital d'Ottawa.
L’Hôpital d’Ottawa se démarque par ses soins, sa recherche et son enseignement comme hôpital universitaire fièrement affilié à l’Université d’Ottawa.
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