« Savoir que les gens peuvent se sentir et fonctionner mieux après ce traitement intensif est ce qui importe le plus aux patients. » – Dre Nancy MaltezLa Dre Nancy Maltez sait que l’une des meilleures options du patient atteint de sclérodermie systémique précoce grave, une maladie auto-immune rare qui entraîne le durcissement de la peau et d’organes, est de relancer le système immunitaire en combinant une chimiothérapie à forte dose et une greffe de cellules souches.
Des essais cliniques ont démontré que ce traitement intensif peut atténuer le durcissement cutané et l’inflammation pulmonaire et ainsi prolonger la vie de ces patients. Les patients cherchent pour leur part principalement à savoir comment les gens qui reçoivent ce traitement se sentent par la suite. La Dre Maltez a donc décidé de mener une étude pour explorer la question.
Son équipe de recherche a interrogé 41 patients qui ont reçu une greffe de cellules souches et 65 patients qui ont reçu le traitement habituel pour en savoir davantage sur leur qualité de vie et leur capacité de réaliser les tâches quotidiennes. Les patients qui ont reçu une greffe ont constaté une amélioration importante de leur qualité de vie et une diminution notable des symptômes comparativement à ceux qui ont reçu le traitement habituel et cette amélioration persistait pendant plusieurs années.
Il est intéressant de noter que les deux groupes ont déclaré des résultats similaires en matière de santé mentale – possiblement parce que le traitement n’a pas toujours d’effet sur la déformation de la peau et l’incapacité à travailler. La similarité pourrait aussi être attribuable à la nature perturbatrice d’une greffe de cellules souches, qui amène bien souvent le patient à vivre dans une nouvelle ville pendant plusieurs mois.
L’Hôpital d’Ottawa, un pionnier de ce traitement pour la sclérose en plaques il y a 20 ans, figure parmi les quelques centres hospitaliers canadiens dotés de l’expertise nécessaire pour réaliser cette intervention. L’Hôpital d’Ottawa a réalisé 14 greffes pour traiter des maladies rhumatismales comme la sclérodermie de 2019 à 2021. En savoir plus sur l’intervention
Source: Arthritis & Rheumatology
Authors: Nancy Maltez, Mathieu Puyade, Mianbo Wang, Pauline Lansiaux, Zora Marjanovic, Catney Charles, Russell Steel, Murray Baron, Ines Colmegna, Marie Hudson, Dominique Farge for the Canadian Scleroderma Research Group, the MATHEC-SFGMTC Network.
Citation : « Savoir que les gens peuvent se sentir et fonctionner mieux après ce traitement intensif est ce qui importe le plus aux patients. » – Dre Nancy Maltez, rhumatologue et chercheuse clinicienne à L’Hôpital d’Ottawa et chargée de cours à l’Université d’Ottawa.
Funding: The Canadian Scleroderma Research Group (CSRG) is funded by the Canadian Institutes of Health Research (CIHR), SclerodermCanada and its provincial Chapters, Scleroderma Society of Ontario, Scleroderma Society of Saskatchewan, Sclérodermie Québec, Cure Scleroderma Foundation, INOVA Diagnostics Inc. (San Diego, CA), Dr. Fooke Laboratorien GmbH (Neuss, Germany), Euroimmun (Lubeck, Germany), Mikrogen GmbH (Neuried, Germany), Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), the Canadian Arthritis Network (CAN), and the Lady Davis Institute of Medical Research of the Jewish General Hospital, Montreal, QC. The CSRG has also received educational grants from Pfizer, Actelion pharmaceuticals, and Mallinkrodt.
L’Hôpital d’Ottawa est un centre universitaire de pointe dans le domaine de la recherche et de la santé et un hôpital d’enseignement fièrement affilié à l’Université d’Ottawa.
Personne ressource pour les médias
Amelia Buchanan
Spécialiste principale des communications
Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
613-297-8315
ambuchanan@ohri.ca