Photo par Celia Looney. Creative Commons.Selon une étude menée par les Drs Shannon Fernando, Christian Vaillancourt et Ian Stiell, les témoins qui portent secours à une personne dont le cœur a cessé de battre pratiquent une réanimation cardio-respiratoire (RCR) de qualité qui répond aux plus récentes lignes directrices. Dans 15 % des cas, les arrêts cardiaques se produisent dans des lieux publics. Les victimes ont alors deux fois plus de chances de survie si des témoins pratiquent la RCR et utilisent un défibrillateur externe automatisé (DEA). Bon nombre de ces précieux appareils peuvent enregistrer la qualité de la RCR et aider ceux qui la pratiquent à parfaire leur technique. C’est Stan Morrow, paramédic à Ottawa, qui a eu l’idée d’examiner les données des DEA afin de mesurer la qualité des interventions. L’équipe de recherche s’est ainsi penchée sur les données recueillies par des DEA publics lors de 100 arrêts cardiaques survenus à Ottawa entre 2011 et 2016. Les résultats montrent que les témoins ont pratiqué une RCR de qualité, pour un rythme moyen de 111 compressions par minute, une profondeur de compression moyenne de 5,3 cm et une moyenne de 76 % du temps total de réanimation consacré aux compressions. De plus, la plupart des compressions répondaient aux lignes directrices en réanimation de 2010.
« Les personnes qui pratiquent la RCR peuvent sauver et sauvent des vies. Nous avons constaté que même avec peu de formation, ces personnes pratiquaient une RCR de qualité qui répond aux plus récentes lignes directrices, » dit le Dr Christian Vaillancourt.
Référence: Resuscitation
Auteurs: Shannon Fernando, Christian Vaillancourt, Stanley Morrow, Ian Stiell
Financement: L’étude en question bénéficie d’un généreux soutien à L’Hôpital d’Ottawa pour la recherche visant à améliorer les soins aux patients, ainsi que du financement d'Association Canadienne Des Medecins d'Urgence
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