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Mars est le mois de la sensibilisation aux thromboses veineuses profondes
La connaissance pourrait sauver des vies
Les médecins et chercheurs d'Ottawa font d'importants progrès contre ce problème mortel

Qu'est-ce qu'une thrombose veineuse profonde? C'est le résultat de la formation d'un caillot dans les veines profondes du bassin, de la jambe ou du bras. Voici les symptômes de la thrombose veineuse profonde : douleur, enflure, rougeur ou chaleur dans la région affectée. La thrombose veineuse peut mener à un problème plus grave, appelé embolie pulmonaire.

Qu'est-ce qu'une embolie pulmonaire? C'est ce qui se produit quand un fragment de caillot de sang logé dans une veine (appelé un embole) se déplace dans la circulation sanguine et atteint les vaisseaux sanguins du poumon. L'embolie pulmonaire peut menacer l'existence si elle bloque l'apport de sang au poumon. Les symptômes d'embolie pulmonaire sont les suivants : essoufflement, douleur à la poitrine qui empire lors d'inspirations profondes, battement rapide du cœur, sudation, évanouissement et toux productrice d'expectorations sanguinolentes.

La thromboembolie veineuse est l'un des problèmes cardiovasculaires les plus fréquents dans les pays industrialisés : environ 5 % de la population en sera atteint à un moment quelconque. Les dangers liés à ce problème sont l'embolie pulmonaire souvent mortelle ainsi que les saignements résultant du traitement par anticoagulants (qui " éclaircissent " le sang) administrés pour prévenir d'autres incidents et le syndrome postphlébitique (une maladie chronique douloureuse. Peu de gens sont au courant de ce problème et de ses séquelles dangereuses. En transmettant de l'information sur la thrombose veineuse profonde, vous aidez à sauver des vies.

Quelques faits en bref sur la thrombose veineuse profonde (tirés de www.preventdvt.org)
  • Chaque année, environ 200 000 Canadiens font une thrombose veineuse profonde.
  • L'embolie pulmonaire est la principale cause de décès maternel lié à l'accouchement. Une femme est six fois plus à risque de souffrir de thromboembolie veineuse lorsqu'elle est enceinte
  • L'embolie pulmonaire cause plus de décès chaque année en Amérique du Nord que le cancer du sein, le SIDA et les accidents de la route.
  • En Amérique du Nord, l'embolie pulmonaire mortelle pourrait être la cause de décès évitable la plus courante en milieu hospitalier.
  • Sans traitement préventif, jusqu'à 60 pour cent des patients qui subissent un remplacement de la hanche pourraient faire une thrombose veineuse profonde.
  • Les patients atteints de cancer qui subissent une intervention chirurgicale sont au moins deux fois plus à risque de souffrir de thrombose veineuse profonde postopératoire et plus de trois fois plus à risque de souffrir d'une embolie pulmonaire mortelle que les patients non cancéreux qui subissent des interventions semblables.
  • Chez les personnes âgées, la thrombose veineuse profonde est à liée à un taux de mortalité de 21 pour cent dans l'année qui suit et l'embolie pulmonaire à un taux de 39 pour cent de mortalité dans l'année qui suit.
  • Au Canada, jusqu'à 60 000 patients sont hospitalisés chaque année en raison d'une thrombose veineuse profonde.

Les membres du Groupe de recherche sur la thrombose de L'Institut de recherche en santé d'Ottawa, sous la direction du Dr Philip Wells, président de la recherche canadienne sur les maladies thromboemboliques et du Dr Marc Rodger, récipiendaire du prix du nouveau chercheur en maladies cardiaques et accidents vasculaires cérébraux, ont publié plusieurs études cruciales qui ont modifié diverses pratiques liées au diagnostic et au traitement de la thromboembolie veineuse. On leur doit plusieurs découvertes : le dépistage de routine de la thrombose veineuse profonde après une intervention chirurgicale n'améliore pas les résultats; des nomogrammes permettent un meilleur contrôle de l'anticoagulothérapie lors de l'instauration d'un traitement par warfarine; un traitement sans hospitalisation des patients atteints de thrombose veineuse profonde ou d'embolie pulmonaire est à la fois sans danger et efficace; et le recours à un modèle de décision clinique et à une simple analyse de sang peut exclure avec assurance la présence de thrombose veineuse profonde sans qu'il soit nécessaire de procéder à des épreuves coûteuses et désagréables.

Le Groupe de recherche sur la thrombose de L'Hôpital d'Ottawa dirige présentent plus d'une douzaine d'études ou participe à de telles activités, notamment :
  • Traitement des complications de la grossesse, notamment avortements spontanés, mort des bébés à la naissance, prééclampsie (hypertension liée à la grossesse), petit poids des bébés à la naissance ou décollement du placenta, chez les femmes ayant une prédisposition génétique à la formation de caillots sanguins
  • Détermination des facteurs de risque génétiques affectant les parents au premier degré (père et mère, frères et sœurs, enfants) des gens qui font des caillots sanguins sans raison évidente et des modalités de traitement susceptibles d'éviter d'autres caillots de sang à l'avenir
  • Élaboration d'un ensemble de critères sûrs et utiles pour identifier les patients qui risquent peu de faire un deuxième caillot de sang après les six premiers mois de traitement et qui n'auront pas besoin de prendre des médicaments qui éclaircissent le sang
  • Essai en vue de déterminer si la prise d'anti-inflammatoires pendant les 30 jours suivant le diagnostic de thrombose veineuse profonde, en plus du port de bas de compression pendant deux ans, résultera en un nombre inférieur de cas de syndrome post-thrombotique (SPT) ou, dans le cas de SPT, si ses effets seront moins intenses que chez les patients qui n'ont pas reçu le traitement. Le SPT est une complication chronique d'une thrombose veineuse profonde dans un membre qui peut avoir des effets débilitants.
  • Suivi de 8 000 femmes enceintes de l'est ontarien pour déterminer si le retard de croissance intra-utérin (RCIU), un état qui empêche le fœtus de se développer autant qu'il le devrait pendant qu'il se trouve dans l'utérus et qui entraîne un risque accru de mortalité et de morbidité périnatale, est lié à une prédisposition génétique à la formation de caillots.

Pour obtenir plus d'information sur la thrombose veineuse profonde et sur l'apport des chercheurs d'Ottawa comme chefs de file des traitements novateurs. Veuillez communiquer avec la personne ressource suivante :

Nathalie Trépanier
Gestionnaire, Communications de l'IRSO
798-5555 poste 19691
ntrepanier@ohri.ca
Télécopieur : 761-4920